Ce fut le temps des grandes purges. Après avoir pris son élan dans l’immensité soviétique, un vent rouge soufflait sur les steppes mongoles. Ces souffles fous attisaient l’incendie des monastères, emportaient dans la mort des milliers de lamas et vers la prison autant de simples «déviants». En ces années 1930, un pays entier ployait sous le joug d’un socialisme mal digéré. Demeurées enfouies dans la mémoire des aînés, ces heures sombres reviennent aujourd’hui à la lumière par la voie romanesque. Cette grande terreur au pays de Gengis Khan est la toile de fond du roman d’Oyungerel Tsedevdamba, devenu un best-seller dans son pays. Et le premier grand ouvrage de fiction mongole traduit à l’étranger, en l’occurrence en France (*).
Le magasin d'antiquités Chemins d'Orient, spécialisé dans le mobilier d'Asie, a accueilli, mardi dernier, Oyungerel Tsedevdamba, une femme hors du commun.
Lors de la dédicace de mardi à Chemins d’Orient. (©Le Réveil Normand)
Le magasin d’antiquités Chemins d’Orient, spécialisé dans le mobilier d’Asie, a accueilli, mardi dernier, Oyungerel Tsedevdamba, une femme hors du commun.
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